60% des patients sont âgés de plus de 50 ans. Cette technique s’adresse à tout le monde. Il n’y a pas de limite d’âge, notamment pour les personnes âgées. Pour des raisons anatomiques, elle n’est cependant pas réalisable chez des patients de moins de 18 ans, chez lesquelles la croissance des os maxillaires n’est pas encore achevée.
Les techniques radiologiques et les moyens informatiques modernes permettent de visualiser l’os des mâchoires en trois dimensions. Dans certaines circonstances, ils peuvent faciliter la planification et la réalisation du traitement, par exemple lorsque plusieurs implants sont insérés simultanément dans une mâchoire édentée. Sous certaines conditions, il est parfois possible de placer des implants sans incision préalable de la gencive.
S’il manque beaucoup de dents ou toutes les dents dans la mâchoire inférieure ou supérieure, une solution à base d’implants est également possible, avec un bridge fixe. Les bridges fixes ont pour avantage de donner l’impression d’avoir des dents naturelles. Cependant, on ne peut y avoir recours que si l’os maxillaire est en bon état. Plusieurs implants sont posés, sur lesquels sont fixés les bridges.
Après que les implants aient été posés, on doit les laisser au repos pendant quelques semaines pour permettre leur intégration dans l’os maxillaire. La phase de cicatrisation dure jusqu’à deux mois. S’ils sont soumis à des forces mécaniques pendant ce temps, la cicatrisation est en danger. Lors d’une «cicatrisation ouverte» (ou au travers de la gencive), il faudrait renoncer par prudence à l’utili-sation d’une brosse à dents sonique pendant cette période. Lorsque les implants sont intégrés à l?os, les dents peuvent être nettoyées avec une brosse à dent sonique sans aucun problème.
D’une manière générale, l’assurance maladie de base ne couvre pas les frais dentaires. Seules certaines situations particulières, en relation avec des maladies graves des mâchoires ou des conséquences de maladies générales graves, sont susceptibles d’être prises en charge (art. 31 LAMal). En cas d’accident, l’assurance accidents peut, sur préavis de son médecin-dentiste conseil, prendre en charge les coûts d’un éventuel implant dentaire.
Ce n’est que depuis peu d’années qu’il est question du zirconium en tant que matériau pour les implants. D’après les contstatations faites à ce jour, le zirconium peut, tout comme le titane, être utilisé sans crainte dans le corps humain. Le traitement au moyen du zirconium est semblable à celui du titane, mais il demande notablement plus de travail et son application clinique n’a, pour le moment, pas encore fait ses preuves.
Le contrôle de la plaie et le retrait des fils ont lieu 7 à 10 jours après l’opération. Les patients reçoivent alors des instructions précises sur l’hygiène buccale à respecter. Au cours de la période de cicatrisation, les parties molles guérissent au-dessus ou autour de l’implant. L’implant se lie à l’os environnant, celui-ci s’attachant directement à la surface de l’implant (intégration osseuse ou ostéointégration).
Dans des circonstances normales, l’implant est solidement en contact avec l’os sur environ 80 à 90% de sa surface au bout de trois mois environ, raison pour laquelle cette durée de cicatrisation est recommandée pour des implants posés sans reconstruction (régénération) osseuse. Au cours de cette période, la prothèse provisoire ne doit exercer aucune pression sur les implants. Pour la partie non visible de la dentition, il est même possible de se passer de remplacement provisoire. Dans certains cas, les soins prothétiques sont même possibles immédiatement après l’implantation: la prothèse provisoire est alors insérée en l’espace de 24 heures.
Dans le cas d’une cicatrisation fermée, les implants doivent être dégagés par une petite intervention. Après le dégagement de l’implant, le médecin dentiste peut prendre une empreinte afin que le laboratoire dentaire puisse fabriquer la prothèse.
Lorsque celle-ci est réalisée sous forme d’une couronne ou d’un bridge, deux modes de fixation sont en principe possibles: vissage ou cimentation. Le vissage a pour avantage de permettre un retrait ultérieur de la prothèse dentaire; toutefois, les frais du laboratoire de technique dentaire sont en général plus élevés.
Le titane est un matériau biocompatible très bien toléré par l’organisme. A ce jour, aucun effet secondaire n’a été constaté.
L’évaluation précise de la situation individuelle d’un patient est indispensable lorsqu’il s’agit de se prononcer pour ou contre une thérapie par implants (voir également sous «Traitement»). Les facteurs suivants sont les conditions générales de la réussite d’un traitement par implants:
Avant de procéder au traitement, les patients doivent être suffisamment informés par leur dentiste pour être en mesure de donner leur accord en toute connaissance de cause. Les aspects suivants sont clarifiés au cours de la consultation:
Dans les situations complexes, lorsqu’il s’agit de combler plusieurs lacunes distinctes ou en cas d’absence totale de dents, il est important de prendre en compte l’ensemble de la dentition dans la planification.
En Suisse, l’implantologie fait partie intégrante de la formation postgrade universitaire des médecins dentistes. Il est important que chaque cas soit correctement évalué, l’éventail allant des implants relativement «simples» dans une zone non visible aux situations complexes (dents de devant) ou à des conditions compliquant l’intervention (par ex. déficits osseux) et à des poses de prothèses complexes pour lesquelles les aptitudes et l’expérience du dentiste jouent un rôle capital. Étant donné que les interventions tendent actuellement à devenir plus exigeantes, le médecin dentiste traitant doit disposer de connaissances approfondies dans les domaines du diagnostic et de la planification ainsi que d’une bonne formation en chirurgie orale et en médecine dentaire prothétique/reconstructive et il possèdera éventuellement déjà le nouveau certificat de formation postgrade (CPF) pour l’implantologie orale de la SSO (Société suisse des médecins-dentistes).
La meilleure solution consiste à demander à votre dentiste quels services il propose ou quels spécialistes il peut vous recommander. Vous pouvez également vous renseigner auprès de votre cercle de connaissances pour savoir si quelqu’un a une expérience positive d’un dentiste pratiquant la technique des implants et demander son adresse.
Vous pouvez également vous faire directement une idée des connaissances et des aptitudes d’un dentiste pratiquant l’implantologie lors d’une première visite. Les aspects importants à prendre en compte sont notamment les suivants:
Combien de traitements par implants ce médecin dentiste a-t-il déjà réalisé avec succès?
En Suisse, l’implantologie fait partie intégrante de la formation postgrade universitaire des médecins dentistes. Il est important que chaque cas soit correctement évalué, l’éventail allant des implants relativement «simples» dans une zone non visible aux situations complexes (dents de devant) ou à des conditions compliquant l’intervention (par ex. déficits osseux) et à des poses de prothèses complexes pour lesquelles les aptitudes et l’expérience du dentiste jouent un rôle capital. Étant donné que les interventions tendent actuellement à devenir plus exigeantes, le médecin dentiste traitant doit disposer de connaissances approfondies dans les domaines du diagnostic et de la planification ainsi que d’une bonne formation en chirurgie orale et en médecine dentaire prothétique/reconstructive et il possèdera éventuellement déjà le nouveau certificat de formation postgrade (CPF) pour l’implantologie orale de la SSO (Société suisse des médecins-dentistes).
La meilleure solution consiste à demander à votre dentiste quels services il propose ou quels spécialistes il peut vous recommander. Vous pouvez également vous renseigner auprès de votre cercle de connaissances pour savoir si quelqu’un a une expérience positive d’un dentiste pratiquant la technique des implants et demander son adresse.
Vous pouvez également vous faire directement une idée des connaissances et des aptitudes d’un dentiste pratiquant l’implantologie lors d’une première visite. Les aspects importants à prendre en compte sont notamment les suivants:
Les patients trouveront les réponses à cette question auprès des interlocuteurs suivants:
En premier lieu, il convient de déterminer si le traitement a été bien conduit (information, planification, réalisation). Il faut cependant garder à l’esprit que, comme pour tous les actes médicaux, aucune garantie ne peut être donnée quant à la réussite d’un traitement. La responsabilité du praticien peut être engagée si le traitement qu’il a réalisé contrevient aux règles de l’art. En cas de problèmes, il convient de toujours privilégier la discussion qui permet, dans la majorité des cas, de clarifier la situation. En cas de litige, on peut faire appel à la commission d’expertise de la section cantonale de la Société suisse d’odonto-stomatologie (SSO), pour autant que le médecin dentiste soit membre d’une section cantonale de la SSO.
L’intervention chirurgicale se déroule sous anesthésie locale. Elle est donc indolore. Les éventuelles douleurs postopératoires sont généralement de faible intensité et traitées par des comprimés analgésiques.
La durée d’un traitement par implants dépend du type et de l’étendue de la prothèse dentaire et de l’ampleur de l’intervention chirurgicale. En général, on compte 3 à 9 mois. Si l’os maxillaire doit encore être reconstruit avant l’implantation proprement dite, ou si une greffe de muqueuses est nécessaire, le traitement peut durer plus d’un an.
Un calendrier de traitement typique, sans reconstruction osseuse, se présente à peu près comme suit:
La durée de vie des implants n’a rien à voir avec la solidité du matériau – celui-ci ne s’use absolument pas – mais fait référence à la durée d’implantation dans l’os maxillaire. En principe, la durabilité d’un implant dépend de l’état de conservation de l’os maxillaire. En la matière, l’absence d’infection est le critère de réussite le plus important, raison pour laquelle une prophylaxie anti-infectieuse suivant immédiatement l’intervention chirurgicale, ainsi qu’un suivi professionnel et une bonne hygiène buccale, jouent un rôle décisif.
Plusieurs études menées sur le long terme montrent que, s’ils sont correctement utilisés par le dentiste traitant et bien entretenus par les patients, les implants dentaires modernes ont une durée de vie élevée: au bout de dix ans, le taux de réussite est supérieur à 95%. Chez les patients à risques, comme par exemple les gros fumeurs (≥ 10 cigarettes par jour), le risque de problèmes peut cependant être nettement plus élevé.
La durée du traitement varie en général entre trois et neuf mois. Cette durée peut s’allonger au-delà d’une année si l’on doit préalablement extraire des dents ou augmenter la masse osseuse.
Si la crête alvéolaire est trop étroite pour accueillir un implant, un élargissement de l’os est envisageable dans certaines circonstances: l’os maxillaire est fendu, les deux parties écartées de quelques millimètres et le vide ainsi obtenu rempli de substance osseuse.
Le traitement commence par un examen méticuleux et approfondi de la situation générale et de la situation locale, y compris l’état de santé et les éventuels facteurs de risques. Des radiographies sont réalisées afin de déterminer les possibilités d’implantation qu’offre le tissu osseux (volume, qualité des os, anatomie), d’exclure les états pathologiques et d’évaluer les structures (dents) voisines. Ces critères de risques doivent être évalués individuellement. En fonction du degré de gravité, on peut être amené à renoncer à une implantation (voir rubrique «Risques et complications»).
Il existe une série de facteurs de risques susceptibles de compromettre la réussite d’un traitement par implants. Ils doivent être recherchés et évalués avant le début du traitement; en fonction du degré de gravité, on peut être amené à renoncer à une implantation.
Les coûts d’un traitement par implants dépendent de la situation initiale et de la complexité du cas en question.
Pour un implant simple avec couronne et sans augmentation de la masse osseuse, il faut compter avec des coûts de l’ordre de 3500 à 5500 francs suisses. Ce montant couvre la planification et le déroulement du traitement, incluant les coûts pour le dentiste et le technicien dentaire ainsi que pour les radiographies, le modèle, l’implant dentaire et la prothèse dentaire (couronne) provisoire et définitive.
Les coûts peuvent varier fortement pour chaque cas individuel. C’est pourquoi il est important de faire établir une estimation individuelle des coûts par le médecin-dentiste avant le début du traitement et de recueillir éventuellement une seconde opinion s’il y a un manque de clarté.
Malgré le taux de réussite élevé des implants modernes, des études ont démontré qu’au fil du temps, des problèmes peuvent survenir. Ces problèmes ne sont certes pas graves au point d’entraîner le retrait de l’implant, mais ils nécessitent un traitement. À l’instar des tissus porteurs de la dent naturelle, les structures supportant l’implant pour la dent artificielle peuvent souffrir d’une inflammation chronique entraînant une perte osseuse. Cette maladie porte le nom de parodontite pour la dent et de périimplantite pour l’implant. Au bout de cinq ans, des périimplantites plus ou moins prononcées peuvent être observées pour un implant sur dix. Si l’inflammation progresse sans être détectée, le support osseux peut être détruit dans des proportions telles qu’il y a perte de l’implant.
Si les dépôts de plaque bactérienne à la surface de l’implant y restent pendant plus de deux jours, la gencive réagit par une inflammation. Dans un premier stade, seules les couches superficielles du tissu périimplantaire sont concernées. Après un nettoyage effectué par un professionnel et avec une hygiène buccale soigneuse, l’inflammation disparaît à nouveau sans avoir causé de dommages irréversibles. Cependant, si les bactéries demeurent plus longtemps sur l’implant, l’inflammation, d’abord inoffensive, peut également attaquer l’os. Celui-ci se rétracte peu à peu, et, au fil du temps, un cratère osseux se forme autour de l’implant. Les inflammations périimplantaires ne causent aucune douleur et sont rarement détectables à l’œil nu par des signes clairs tels que rougissement, tuméfaction, saignement ou purulence. La périimplantite peut donc progresser sans être remarquée par le patient jusqu’à causer des dommages importants. C’est pourquoi des visites régulières chez le dentiste ou l’hygiéniste dentaire sont recommandées. Le contrôle des tissus autour de l’implant et, le cas échéant, une radiographie ou un examen microbiologique permettent de détecter précocement les maladies périimplantaires et de les traiter en conséquence.
Un implant se présente le plus souvent sous forme d’une vis, en général en titane, qu’une intervention chirurgicale permet d’insérer dans l’os maxillaire où elle remplace la racine de la dent manquante. Une prothèse dentaire est ensuite fixée sur ce pilier artificiel. La technique des implants permet
Lorsqu’il s’agit de remplacer une seule dent, la solution de l’implant présente l’avantage de ne pas avoir à meuler les dents saines voisines, ce qui améliore considérablement le pronostic à long terme pour ces dents. Les bridges fixes ou prothèses partielles ancrées sur des implants garantissent en général une meilleure fonction masticatoire. Les patients se sentent en outre plus en sécurité car une prothèse dentaire de ce type leur confère en général une impression d’avoir des dents naturelles.
L’intervention se pratique en ambulatoire: sous anesthésie locale, le dentiste ouvre la gencive et prépare l’os maxillaire, dit lit de l’implant, au moyen de trépans spéciaux: un trou de 3 à 6 mm de diamètre et profond de 10 à 15 mm, dans lequel sera inséré l’implant, est pratiqué dans l’os. La muqueuse est ensuite recousue au-dessus de l’implant («cicatrisation fermée», l’implant n’est alors plus visible) ou adaptée et cousue sur le pourtour de l’implant («cicatrisation ouverte»). L’intervention dure entre 30 minutes et 2 heures en fonction du nombre des implants et elle est en général indolore, grâce à l’anesthésie locale. Les douleurs postopératoires sont la plupart du temps minimes et sont soulagées par des comprimés analgésiques. Selon la méthode et la durée de l’intervention chirurgicale, l’administration d’antibiotiques peut être indiquée.
Dans des situations idéales, avec un volume osseux important, il est également possible d’insérer un implant sans ouvrir et récliner la gencive, ce qui réduit sensiblement les douleurs et l’inflammation après l’opération. Ces situations sont toutefois plutôt rares (< 10%).
Toute intervention chirurgicale va de pair avec un certain risque de complications. Les complications les plus fréquentes d’une opération d’implantation sont les suivantes:
Si l’intégration de l’implant dans l’os ne se fait pas, il sera nécessaire de le retirer. La pose d’un nouvel implant peut éventuellement être envisagée au bout de quelques semaines à quelques mois si l’état de l’os le permet.
Après la perte ou l’extraction d’une dent, il est possible d’attendre plus ou moins longtemps avant la pose d’un implant.
Malgré le taux de réussite élevé des implants modernes, des études ont démontré qu’au fil du temps, des problèmes peuvent survenir. Ces problèmes ne sont certes pas graves au point d’entraîner le retrait de l’implant, mais ils nécessitent un traitement. À l’instar des tissus porteurs de la dent naturelle, les structures supportant l’implant pour la dent artificielle peuvent souffrir d’une inflammation chronique entraînant une perte osseuse. Cette maladie porte le nom de parodontite pour la dent et de périimplantite pour l’implant. Au bout de cinq ans, des périimplantites plus ou moins prononcées peuvent être observées pour un implant sur dix. Si l’inflammation progresse sans être détectée, le support osseux peut être détruit dans des proportions telles qu’il y a perte de l’implant.
Si les dépôts de plaque bactérienne à la surface de l’implant y restent pendant plus de deux jours, la gencive réagit par une inflammation. Dans un premier stade, seules les couches superficielles du tissu périimplantaire sont concernées. Après un nettoyage effectué par un professionnel et avec une hygiène buccale soigneuse, l’inflammation disparaît à nouveau sans avoir causé de dommages irréversibles. Cependant, si les bactéries demeurent plus longtemps sur l’implant, l’inflammation, d’abord inoffensive, peut également attaquer l’os. Celui-ci se rétracte peu à peu, et, au fil du temps, un cratère osseux se forme autour de l’implant. Les inflammations périimplantaires ne causent aucune douleur et sont rarement détectables à l’œil nu par des signes clairs tels que rougissement, tuméfaction, saignement ou purulence. La périimplantite peut donc progresser sans être remarquée par le patient jusqu’à causer des dommages importants. C’est pourquoi des visites régulières chez le dentiste ou l’hygiéniste dentaire sont recommandées. Le contrôle des tissus autour de l’implant et, le cas échéant, une radiographie ou un examen microbiologique permettent de détecter précocement les maladies périimplantaires et de les traiter en conséquence.
Le contrôle de la plaie et le retrait des fils ont lieu 7 à 10 jours après l’opération. Les patients reçoivent alors des instructions précises sur l’hygiène buccale à respecter. Au cours de la période de cicatrisation, les parties molles guérissent au-dessus ou autour de l’implant. L’implant se lie à l’os environnant, celui-ci s’attachant directement à la surface de l’implant (intégration osseuse ou ostéointégration).
Dans des circonstances normales, l’implant est solidement en contact avec l’os sur environ 80 à 90% de sa surface au bout de trois mois environ, raison pour laquelle cette durée de cicatrisation est recommandée pour des implants posés sans reconstruction (régénération) osseuse. Au cours de cette période, la prothèse provisoire ne doit exercer aucune pression sur les implants. Pour la partie non visible de la dentition, il est même possible de se passer de remplacement provisoire. Dans certains cas, les soins prothétiques sont même possibles immédiatement après l’implantation: la prothèse provisoire est alors insérée en l’espace de 24 heures.
L’intervention se pratique en ambulatoire: sous anesthésie locale, le dentiste ouvre la gencive et prépare l’os maxillaire, dit lit de l’implant, au moyen de trépans spéciaux: un trou de 3 à 6 mm de diamètre et profond de 10 à 15 mm, dans lequel sera inséré l’implant, est pratiqué dans l’os. La muqueuse est ensuite recousue au-dessus de l’implant («cicatrisation fermée», l’implant n’est alors plus visible) ou adaptée et cousue sur le pourtour de l’implant («cicatrisation ouverte»). L’intervention dure entre 30 minutes et 2 heures en fonction du nombre des implants et elle est en général indolore, grâce à l’anesthésie locale. Les douleurs postopératoires sont la plupart du temps minimes et sont soulagées par des comprimés analgésiques. Selon la méthode et la durée de l’intervention chirurgicale, l’administration d’antibiotiques peut être indiquée.
Dans des situations idéales, avec un volume osseux important, il est également possible d’insérer un implant sans ouvrir et récliner la gencive, ce qui réduit sensiblement les douleurs et l’inflammation après l’opération. Ces situations sont toutefois plutôt rares (< 10%).
Si l’intégration de l’implant dans l’os ne se fait pas, il sera nécessaire de le retirer. La pose d’un nouvel implant peut éventuellement être envisagée au bout de quelques semaines à quelques mois si l’état de l’os le permet.
Les implants sont en général fabriqués en titane pur. Celui-ci est actuellement considéré comme le matériau le mieux adapté pour les implants, du fait qu’il ne déclenche aucune réaction allergique de l’organisme et qu’il possède une solidité élevée. À la différence d’autres matériaux, le titane se lie directement à l’os, ce qui, dans des conditions normales et en l’absence d’infection, assure un niveau élevé de fiabilité. La biocompatibilité des vis en titane peut de plus être augmentée par des structures de surface spécifiques.
Ce n’est que depuis peu d’années qu’il est question du zirconium en tant que matériau pour les im-plants. D’après les contstatations faites à ce jour, le zirconium peut, tout comme le titane, être utilisé sans crainte dans le corps humain. Le traitement au moyen du zirconium est semblable à celui du titane, mais il demande notablement plus de travail et son application clinique n’a, pour le moment, pas encore fait ses preuves.
Mise en charge immédiate/traitement immédiat: ici, le temps d’attente usuel pour la cicatrisation n’est pas respecté, l’implant étant immédiatement (c’est-à-dire le jour même ou 24 h après sa mise en place) pourvu de la prothèse dentaire (couronne, bridge, prothèse amovible). Cette méthode suppose une grande stabilité des implants dès l’opération. Le traitement immédiat est utilisé avant tout chez des patients complètement édentés.
Mise en charge précoce ou tardive: afin que l’os puisse cicatriser sans aucun problème, l’implant n’est pas mis en charge pendant la période de cicatrisation. Cette phase dure en moyenne de plusieurs semaines à trois mois pour la mâchoire inférieure et quelquefois plus pour la mâchoire supérieure. On ne remet en charge que lorsque la prothèse dentaire définitive est montée sur l’implant. Actuellement, la mise en charge précoce ou tardive demeure (encore) la règle.
Après la perte ou l’extraction d’une dent, il est possible d’attendre plus ou moins longtemps avant la pose d’un implant.
L’ostéoporose est une maladie métabolique de l’os caractérisée par une structure devenant de plus en plus fine. Cependant la capacité de guérison propre de l’os est maintenue. Dans un pareil cas, un implant dentaire peut s’intégrer sans problème, à condition que l’ancrage nécessaire soit disponible. Pour cela, la structure osseuse doit avoir une densité adéquate. Normalement, ceci peut-être vérifié avec une radiographie. Lors du choix de l’implant, le médecin-dentiste doit, en outre, tenir compte d’une adhésion osseuse particulièrement bonne.
Malgré le taux de réussite élevé des implants modernes, des études ont démontré qu’au fil du temps, des problèmes peuvent survenir. Ces problèmes ne sont certes pas graves au point d’entraîner le retrait de l’implant, mais ils nécessitent un traitement. À l’instar des tissus porteurs de la dent naturelle, les structures supportant l’implant pour la dent artificielle peuvent souffrir d’une inflammation chronique entraînant une perte osseuse. Cette maladie porte le nom de parodontite pour la dent et de périimplantite pour l’implant. Au bout de cinq ans, des périimplantites plus ou moins prononcées peuvent être observées pour un implant sur dix. Si l’inflammation progresse sans être détectée, le support osseux peut être détruit dans des proportions telles qu’il y a perte de l’implant.
Si les dépôts de plaque bactérienne à la surface de l’implant y restent pendant plus de deux jours, la gencive réagit par une inflammation. Dans un premier stade, seules les couches superficielles du tissu périimplantaire sont concernées. Après un nettoyage effectué par un professionnel et avec une hygiène buccale soigneuse, l’inflammation disparaît à nouveau sans avoir causé de dommages irréversibles. Cependant, si les bactéries demeurent plus longtemps sur l’implant, l’inflammation, d’abord inoffensive, peut également attaquer l’os. Celui-ci se rétracte peu à peu, et, au fil du temps, un cratère osseux se forme autour de l’implant. Les inflammations périimplantaires ne causent aucune douleur et sont rarement détectables à l’œil nu par des signes clairs tels que rougissement, tuméfaction, saignement ou purulence. La périimplantite peut donc progresser sans être remarquée par le patient jusqu’à causer des dommages importants. C’est pourquoi des visites régulières chez le dentiste ou l’hygiéniste dentaire sont recommandées. Le contrôle des tissus autour de l’implant et, le cas échéant, une radiographie ou un examen microbiologique permettent de détecter précocement les maladies périimplantaires et de les traiter en conséquence.
Les raisons de la perte d’un implant ne sont pas toujours clairement identifiables. Plusieurs causes sont possibles:
Malgré le taux de réussite élevé des implants modernes, des études ont démontré qu’au fil du temps, des problèmes peuvent survenir. Ces problèmes ne sont certes pas graves au point d’entraîner le retrait de l’implant, mais ils nécessitent un traitement. À l’instar des tissus porteurs de la dent naturelle, les structures supportant l’implant pour la dent artificielle peuvent souffrir d’une inflammation chronique entraînant une perte osseuse. Cette maladie porte le nom de parodontite pour la dent et de périimplantite pour l’implant. Au bout de cinq ans, des périimplantites plus ou moins prononcées peuvent être observées pour un implant sur dix. Si l’inflammation progresse sans être détectée, le support osseux peut être détruit dans des proportions telles qu’il y a perte de l’implant.
Si les dépôts de plaque bactérienne à la surface de l’implant y restent pendant plus de deux jours, la gencive réagit par une inflammation. Dans un premier stade, seules les couches superficielles du tissu périimplantaire sont concernées. Après un nettoyage effectué par un professionnel et avec une hygiène buccale soigneuse, l’inflammation disparaît à nouveau sans avoir causé de dommages irréversibles. Cependant, si les bactéries demeurent plus longtemps sur l’implant, l’inflammation, d’abord inoffensive, peut également attaquer l’os. Celui-ci se rétracte peu à peu, et, au fil du temps, un cratère osseux se forme autour de l’implant. Les inflammations périimplantaires ne causent aucune douleur et sont rarement détectables à l’œil nu par des signes clairs tels que rougissement, tuméfaction, saignement ou purulence. La périimplantite peut donc progresser sans être remarquée par le patient jusqu’à causer des dommages importants. C’est pourquoi des visites régulières chez le dentiste ou l’hygiéniste dentaire sont recommandées. Le contrôle des tissus autour de l’implant et, le cas échéant, une radiographie ou un examen microbiologique permettent de détecter précocement les maladies périimplantaires et de les traiter en conséquence.
Après l’examen approfondi, un plan de traitement individualisé est établi. Il y a souvent différentes variantes de prise en charge, dont les avantages et inconvénients doivent être présentés.
On part du principe que plus une opération est compliquée plus il faudra attendre longtemps avant de faire de la plongée. S’il y a des complications après l’implantation, p.ex. en raison de maladies ou de consommation de cigarettes ou d’alcool, il faudra davantage prolonger le temps d’attente. Il n’y a plus de risques pour l’implant ou la prothèse pour faire de la plongée uniquement au moment où l’implant dentaire est intégré complètement dans l’os et la prothèse définitive est bien en place. Le temps d’attente adéquat devrait être défini par le médecin-dentiste traitant.
Les distributeurs de la Power Plate et les centres d’entraînement déconseillent son utilisation lorsque des implants ont été récemment posés, également dans le cas des implants dentaires. L’entraînement devrait pouvoir être repris sans problème après la période de cicatrisation de quatre semaines environ. On ne dispose toutefois d’aucune recherche scientifique dans ce domaine.
S’il manque toutes les dents dans la mâchoire inférieure ou supérieure, une solution à base d’implants est également possible, soit avec un bridge fixe, soit avec une prothèse amovible.
Une prothèse amovible est envisagée lorsque l’os maxillaire est déjà en assez mauvais état et qu’une reconstruction osseuse est impossible ou n’est pas souhaitable. Pour une prothèse fixe présentant de bonnes qualités fonctionnelles et esthétiques, il faut en général disposer de 6 à 8 piliers dans la mâchoire supérieure et de 4 à 6 dans la mâchoire inférieure. La solution avec implants est nettement plus stable qu’une prothèse traditionnelle et garantit une meilleure fonction masticatoire. Afin de pouvoir retirer la prothèse dentaire pour la nettoyer, elle est fixée sur les implants au moyen de barrettes ou de boutons-pressions. Elle peut également être vissée; dans ces cas, seul le dentiste peut la retirer.
En Suisse, l’implantologie fait partie intégrante de la formation postgrade universitaire des médecins dentistes. Il est important que chaque cas soit correctement évalué, l’éventail allant des implants relativement «simples» dans une zone non visible aux situations complexes (dents de devant) ou à des conditions compliquant l’intervention (par ex. déficits osseux) et à des poses de prothèses complexes pour lesquelles les aptitudes et l’expérience du dentiste jouent un rôle capital. Étant donné que les interventions tendent actuellement à devenir plus exigeantes, le médecin dentiste traitant doit disposer de connaissances approfondies dans les domaines du diagnostic et de la planification ainsi que d’une bonne formation en chirurgie orale et en médecine dentaire prothétique/reconstructive et il possèdera éventuellement déjà le nouveau certificat de formation postgrade (CPF) pour l’implantologie orale de la SSO (Société suisse des médecins-dentistes).
La meilleure solution consiste à demander à votre dentiste quels services il propose ou quels spécialistes il peut vous recommander. Vous pouvez également vous renseigner auprès de votre cercle de connaissances pour savoir si quelqu’un a une expérience positive d’un dentiste pratiquant la technique des implants et demander son adresse.
Vous pouvez également vous faire directement une idée des connaissances et des aptitudes d’un dentiste pratiquant l’implantologie lors d’une première visite. Les aspects importants à prendre en compte sont notamment les suivants:
Les patients trouveront les réponses à cette question auprès des interlocuteurs suivants:
En principe, l’être humain peut développer des réactions à n’importe quel type de molécules. En ce qui concerne le titane, et aussi la porcelaine, les réactions allergiques sont toutefois très rares et tout à fait inhabituelles. En cas de doute, la patiente ou le patient peut faire pratiquer un test par un dermatologue afin de tester son éventuelle hypersensibilité.
Les implants peuvent également être utilisés même si les conditions de l’os et des muqueuses ne sont pas idéales. Cependant, pour ce faire, des actes chirurgicaux supplémentaires doivent être pratiqués avant, pendant ou après l’opération, par exemple pour reconstruire l’os ou pour greffer un lambeau de muqueuse.
Les méthodes utilisées sont les suivantes:
En premier lieu, il convient de déterminer si le traitement a été bien conduit (information, planification, réalisation). Il faut cependant garder à l’esprit que, comme pour tous les actes médicaux, aucune garantie ne peut être donnée quant à la réussite d’un traitement. La responsabilité du praticien peut être engagée si le traitement qu’il a réalisé contrevient aux règles de l’art. En cas de problèmes, il convient de toujours privilégier la discussion qui permet, dans la majorité des cas, de clarifier la situation. En cas de litige, on peut faire appel à la commission d’expertise de la section cantonale de la Société suisse d’odonto-stomatologie (SSO), pour autant que le médecin dentiste soit membre d’une section cantonale de la SSO.
Un suivi professionnel continu assuré par le dentiste et une hygiéniste dentaire, ainsi qu’une bonne hygiène bucco-dentaire personnelle du patient, sont des conditions importantes pour la réussite à long terme d’une thérapie par implants. Comme, à l’instar des dents naturelles, les implants font saillie dans la cavité buccale à travers la muqueuse, ils constituent une liaison entre l’intérieur de l’organisme et l’environnement et sont donc exposés aux influences nuisibles du milieu buccal: dépôts mous (plaque dentaire) et durs (tartre), bactéries, résidus alimentaires, etc. En cas d’entretien insuffisant, peuvent se produire des processus inflammatoires analogues à ceux survenant sur les dents naturelles, caractérisés par des saignements des gencives (gingivite), la formation de poches et la destruction de l’os (parodontite).
Dans la pratique, un contrôle des implants réalisé deux fois par an par le dentiste ou l’hygiéniste dentaire, afin de détecter et traiter à temps les éventuels débuts d’altérations inflammatoires, a fait ses preuves. Cependant, chez les patients à risque souffrant de parodontite, davantage de contrôles (jusqu’à quatre par an) peuvent être nécessaires. En principe, l’hygiène buccale quotidienne ne se distingue pas de celle qui prévaut pour les dents naturelles. Il est possible d’utiliser les mêmes instruments: une brosse à dents extra-souple ou souple, du fil dentaire (normal ou recouvert de mousse), un cure-dents ou de petites brosses pour nettoyer les espaces entre les dents.
Un nettoyage effectué deux fois par jour avec une brosse à dents extra-souple ou souple est recommandé. Le nettoyage systématique de la surface de l’ensemble des dents et des implants n’est pas toujours facile. L’expérience montre que ce sont dans les espaces intermédiaires et sur les surfaces situées du côté de la langue qu’apparaissent des difficultés. À ces endroits, il convient d’utiliser du matériel spécifique tel que de petites brosses pour passer entre les dents, des cure-dents ou du fil dentaire. Le patient devrait s’exercer au bon maniement de ces appareils sous le contrôle de l’hygiéniste dentaire. Les mesures d’hygiène buccale ne doivent pas endommager la surface des implants. C’est pourquoi, à proximité des implants, seules de petites brosses pour espaces interdentaires enrobées de fils doivent être utilisées.
Un suivi professionnel continu assuré par le dentiste et une hygiéniste dentaire, ainsi qu’une bonne hygiène bucco-dentaire personnelle du patient, sont des conditions importantes pour la réussite à long terme d’une thérapie par implants. Comme, à l’instar des dents naturelles, les implants font saillie dans la cavité buccale à travers la muqueuse, ils constituent une liaison entre l’intérieur de l’organisme et l’environnement et sont donc exposés aux influences nuisibles du milieu buccal: dépôts mous (plaque dentaire) et durs (tartre), bactéries, résidus alimentaires, etc. En cas d’entretien insuffisant, peuvent se produire des processus inflammatoires analogues à ceux survenant sur les dents naturelles, caractérisés par des saignements des gencives (gingivite), la formation de poches et la destruction de l’os (parodontite).
Dans la pratique, un contrôle des implants réalisé deux fois par an par le dentiste ou l’hygiéniste dentaire, afin de détecter et traiter à temps les éventuels débuts d’altérations inflammatoires, a fait ses preuves. Cependant, chez les patients à risque souffrant de parodontite, davantage de contrôles (jusqu’à quatre par an) peuvent être nécessaires. En principe, l’hygiène buccale quotidienne ne se distingue pas de celle qui prévaut pour les dents naturelles. Il est possible d’utiliser les mêmes instruments: une brosse à dents extra-souple ou souple, du fil dentaire (normal ou recouvert de mousse), un cure-dents ou de petites brosses pour nettoyer les espaces entre les dents.
Un nettoyage effectué deux fois par jour avec une brosse à dents extra-souple ou souple est recommandé. Le nettoyage systématique de la surface de l’ensemble des dents et des implants n’est pas toujours facile. L’expérience montre que ce sont dans les espaces intermédiaires et sur les surfaces situées du côté de la langue qu’apparaissent des difficultés. À ces endroits, il convient d’utiliser du matériel spécifique tel que de petites brosses pour passer entre les dents, des cure-dents ou du fil dentaire. Le patient devrait s’exercer au bon maniement de ces appareils sous le contrôle de l’hygiéniste dentaire. Les mesures d’hygiène buccale ne doivent pas endommager la surface des implants. C’est pourquoi, à proximité des implants, seules de petites brosses pour espaces interdentaires enrobées de fils doivent être utilisées.
Cette méthode est utilisée lorsque l’os dans la région postérieure de la mâchoire supérieure est trop peu épais pour recevoir un implant, celui-ci risquant de pénétrer dans la cavité maxillaire (sinus). Le plancher du sinus maxillaire est alors relevé et l’espace ainsi créé rempli de substance osseuse et/ou de matériau de substitution.
Après la perte ou l’extraction d’une dent, il est possible d’attendre plus ou moins longtemps avant la pose d’un implant.
Les implants sont en général fabriqués en titane pur. Celui-ci est actuellement considéré comme le matériau le mieux adapté pour les implants, du fait qu’il ne déclenche aucune réaction allergique de l’organisme et qu’il possède une solidité élevée. À la différence d’autres matériaux, le titane se lie directement à l’os, ce qui, dans des conditions normales et en l’absence d’infection, assure un niveau élevé de fiabilité. La biocompatibilité des vis en titane peut de plus être augmentée par des structures de surface spécifiques.
Un traitement par implants se déroule en quatre phases. Il commence par les phases de conseil, d’examen et de planification. La phase de cicatrisation, pendant laquelle l’os peut se reconstituer, suit l’intervention. Les soins prothétiques (pose de la prothèse) interviennent à la fin.
Dans le cas d’une cicatrisation fermée, les implants doivent être dégagés par une petite intervention. Après le dégagement de l’implant, le médecin dentiste peut prendre une empreinte afin que le laboratoire dentaire puisse fabriquer la prothèse. Lorsque celle-ci est réalisée sous forme d’une couronne ou d’un bridge, deux modes de fixation sont en principe possibles: vissage ou cimentation. Le vissage a pour avantage de permettre un retrait ultérieur de la prothèse dentaire; toutefois, les frais du laboratoire de technique dentaire sont en général plus élevés.
Dans la majorité des cas, le travail est possible dès le lendemain de l’intervention. Les suites post-opératoires sont comparables à celles d’autres interventions chirurgicales de la bouche. De légères douleurs et une enflure sont possibles. Dans certains cas, un hématome peut apparaître durant quelques jours au niveau du visage.
Après que les implants aient été posés, on doit les laisser au repos pendant quelques semaines pour permettre leur intégration dans l’os maxillaire. La phase de cicatrisation dure jusqu’à deux mois. S’ils sont soumis à des forces mécaniques pendant ce temps, la cicatrisation est en danger. Lors d’une «cicatrisation ouverte» (ou au travers de la gencive), il faudrait renoncer par prudence à l’utilisation d’une brosse à dents sonique pendant cette période. Lorsque les implants sont intégrés à l?os, les dents peuvent être nettoyées avec une brosse à dent sonique sans aucun problème.
Lorsque celle-ci est réalisée sous forme d’une couronne ou d’un bridge, deux modes de fixation sont en principe possibles: vissage ou cimentation. Le vissage a pour avantage de permettre un retrait ultérieur de la prothèse dentaire; toutefois, les frais du laboratoire de technique dentaire sont en général plus élevés.
Ce n’est que depuis peu d’années qu’il est question du zirconium en tant que matériau pour les implants. D’après les constatations faites à ce jour, le zirconium peut, tout comme le titane, être utilisé sans crainte dans le corps humain. Le traitement au moyen du zirconium est semblable à celui du titane, mais il demande notablement plus de travail et son application clinique n’a, pour le moment, pas encore fait ses preuves.